Présenté plutôt sous la forme de 6 restitutions
de carnets de voyages (Montréal, Digne, Nouvelle-Ecosse,
Hollande, Nouveau-Mexique, et Cornell), les oeuvres ne sont
plus montrées comme une finalité. De nombreuses
photographies montrent au lecteur l'évolution, le mouvement,
de la création à la destruction des oeuvres
éphémères de Goldsworthy. Les projets
sont exposés sur le livre, étoffés :
les carnets de croquis reproduits, nous permettent de voir
l'esquisse du projet puis son évolution. La thématique
du temps est ainsi accentuée.
On peut voir ce livre un peu comme la restitution d'un récit de voyages avec : l'oeuvre, l'artiste au travail, les coulisses de la création et de la mise en place d'une oeuvre.
Les pièces montrées sont plus ambitieuses car pratiquement à l'état de monument. 203 pages couleurs alternent photographies et textes. On découvre des images tout à fait inédites.
La thématique du temps est parfaitement illustrée et reproduite dans l'ouvrage avec une pièce maîtresse de Goldsworthy : le mur d'argile du Dumfriesshire réalisé et filmé pour la Danse de temps, Juin 1999, que l'on a pu apprécier au Théâtre de la ville de Paris , en Janvier 2000 avec le ballet Atlantique -Régine Chopinot.
Le livre se clôture par une excellente et tout aussi
intéressante chronologie de Terry Friedman sur le travail
de Andy Goldsworthy.
C'est un des livres les plus important et complet jusqu'à
cette date sur le travail de Goldsworthy.